Entre l'Australie et l'Antarctique, une structure de 3 km de haut et 500 km de     long.   
«  Un mur gigantesque, de 3 kilomètres de haut sur 20 kilomètres de large  seulement     à la base et 500 kilomètres de long. Orienté sud-ouest nord-est, et  pratiquement droit. Comme une sorte d'aileron de requin.»   
Louis  Géli, qui avec Henri Bougault, dirigeait la mission Pacantarctic n'en  revient     pas: c'est tout à la fin de leur travail, à bord de l'Atalante, le  navire amiral de l'Ifremer, que la surprise s'est invitée.   
Dans  l'une des mers les plus dangereuses du globe, entre icebergs et coups  de vent.     les géologues dressaient cartes sur cartes de cette dorsale qui,  venue du milieu du Pacifique, se glisse entre l'Antarctique et  l'Australie. Une dorsale se forme là où le plancher océanique     s'ouvre, laissant passer le magma chaud des profondeurs de la Terre  pour élargir l'océan.   
A  leur actif, en trois semaines, la cartographie d'une surface de près de  1.600     kilomètres de long sur 60 à 600 kilomètres de large le long de l'axe  de la dorsale. Le sondeur de l'Atalante leur permet de dresser des  cartes dont la résolution peut descendre jusqu'à 10 mètres,     avec une précision inférieure à 5 mètres pour le relief.   
Outre  ces cartes, les géologues rapportent plusieurs tonnes de cailloux  raclés au     fond des océans, entre 2.800 et 3.200 mètres. Parfois juste un petit  caillou collecté, mais souvent la drague remplie à ras bord. Une  première analyse chimique de ces roches à bord a permis     d'orienter les recherches.   
La routine... jusqu'à cette découverte.   
«Nous  étions guidés par trois observations. Une étude préliminaire de la  marine US,     qui avait relevé des hauts fonds, baptisés ride de Hollister. Un  sismologue, intrigué par des signaux étranges à cet endroit. Et les  cartes satellitaires qui montraient, pensait-on, une chaîne de     volcans, comme il y en a tant sous les mers.»   
 Or,  pas du tout. «Aucune trace des     structures volcaniques attendues avec les cônes caractéristiques,  formés par les éruptions.» Mais une sorte de mur: «A son extrémité  sud-ouest, par 54$S et 138$W, l'escarpement est     extraordinaire.   
La  structure s'élève de 3 kilomètres en 30 kilomètres pour venir jusqu'à  150 mètres     environ de la surface. Le sommet du mur reste à cette altitude  pendant 100 kilomètres, puis redescend doucement ,en 400 kilomètres,  jusqu'au plancher océanique vers 3.200 mètres.» D'où vient-il,     quand s'est-il formé ? Louis Géli livre des hypothèses.   
«Il  doit s'agir d'une remontée, pratiquement d'un seul coup, d'un énorme  bloc de     magma chaud très visqueux. Monté tout droit du manteau supérieur.»  Et qui lui aurait donné le coup de pied pour s'élever ainsi ? «Depuis  longtemps, nous sommes intrigués par un point chaud, une     sorte de panache de magma qui vient de plusieurs dizaines de  kilomètres de profondeur.   
Il y a par ici le point chaud de Louisville... qui semble inactif depuis plus de 10     millions d'années.»   
D'habitude,  ces points chauds semblent fonctionner comme des chalumeaux. Ils     percent la lithosphère et forment un volcan au-dessus du trou.  Peut-être le point chaud de Louisville était-il un peu faiblard. Alors,  sa matière chaude s'est étalée sous la lithosphère, sans     parvenir à forer un trou. Et là, elle s'est glissée dans une fissure  du plancher océanique, jusqu'à parvenir à sa surface et jaillir  violemment pour créer cet étrange mur.   
Après  les hypothèses, reste à établir la composition chimique de la roche  récoltée;     la comparer aux formes de la dorsale, là où ils ont été recueillis;  tenter d'en tirer une leçon sur les relations entre températures du  manteau et vitesse d'ouverture de la dorsale; puis de les     corréler avec des données sismiques...   
Bref, à faire parler ces milliers de cailloux.   
Grâce  à deux campagnes (dont la campagne PACANTARCTIC1), qui ont  échantillonné la     ride Pacifique-Antarctique de 66 à 53°S, les études ont montré  l’existence d’une limite chimique entre deux larges domaines du manteau  Pacifique.   
Cette limite est située à la latitude de l’île de Pâques... !   
Mais ces conclusions étaient basées sur un échantillonnage incomplet de la dorsale     entre 51 et 41°N. Ceci devint donc l’objectif majeur de PACANTARCTIC2.      
PACANTARCTIC2  fut donc une campagne de 33 jours dans le Pacifique Sud à bord du N/O     Atalante. Pour la première fois des échantillons ont été rapportés  de cette région et une cartographie précise de la dorsale a été  effectuée. Des volcans sous-marins ont également été     cartographiés et échantillonnés hors de l’axe de la dorsale.      
Cette région située dans le secteur inhospitalier des quarantièmes rugissants de     la  dorsale Pacifique  Antarctique présente un intérêt particulier quant à l’étude de  l’histoire et de l’évolution du manteau situé sous l’Océan     Pacifique. En effet, la carte des reliefs sous-marins obtenue par  altimétrie spatiale indique une dénivellation prononcée entre la  profondeur moyenne de la dorsale au nord et au sud de la     latitude de l’île de Pâques.   
Cette  observation pourrait être la conséquence d’une différence dans la  composition     du manteau de part et d’autre de cette latitude ou même révéler la  présence de deux systèmes de convection indépendants dans le manteau.   
La mission PACANTARCTIC2 a cartographié au total 1800 km de structures à l’axe de     la dorsale et près de 3200 km hors-axe.   
Source : IFREMER.   
L’ile de Pâques, est souvent mentionnée pour ses mystères,qui sont assez nombreux,     sur, est autour de l’ile, comme vous le verrez plus bas dans les articles liés.   
Dans  ce sujet on note avec surprise une différence dans la composition du  manteau     terrestre de part et d’autre de cette latitude, de plus, la carte  des reliefs sous-marins a été obtenue par altimétrie spatiale, et  indique une     dénivellation prononcée entre la profondeur moyenne de la dorsale au nord et au sud de la latitude de l’île de Pâques.   
Cela ne manque pas de nous interpeller une fois de plus.   
Mais revenons en au sujet de départ, ce fameux mur…   
On nous dit plusieurs choses vraiment incroyable et plus que surprenante, surtout de     venant de scientifiques !   
jaillir violemment ??!!   
Un  mur gigantesque, de 3 kilomètres de haut sur 20 kilomètres de large et  500     kilomètres de long jaillirait violement de la lithosphère terrestre  sans causer un super séisme, et un super tsunami ? de qui se moque  t’on ?   
Ce  serait donc comme expliqué, un énorme bloc de magma chaud très  visqueux, de 500     Kms de long sur 20 de large et 3 de haut; qui serait remonté d’un  seul coup des entrailles de la Terre ? et on nous traite d’illuminés  quand on parle d’ovnis et     d’extraterrestres ?!   
Signalons en outre ce passage qui n’est pas dévellopé, et dont on ne nous dit rien     pratiquement :   
‘’  Une étude préliminaire de la marine US, avait relevé des hauts fonds,  baptisés     ride de Hollister, et à cet endroit précis, un sismologue est  intrigué par des signaux étranges. Et les cartes satellitaires  montraient, pensait-on, une chaîne de volcans, comme il y en a tant     sous les mers, et la, pas du tout ! ‘’   
L'un  des enregistrements surprenants qui ont tant intrigué les sismologues  du CEA.     Il s'agit d'un signal continu. Son originalité : toute l'énergie est  rassemblée en une seule fréquence (7 Hz). Et ceci persiste dans le  temps.   
Quelle est l'origine d'un tel signal ?   
Les  théories ne sont pas du tout convainquante, bruit mystérieux dans le  Pacifique.     Entre 1991 et 1992, d'étranges signaux acoustiques sont détectés par  le réseau de surveillance sismique du CEA dans l'océan Pacifique. Les  chercheurs, qui n'ont jamais rien observé de tel,     n'expliquent pas ces enregistrements inattendus.   
Quelle en est l'origine ?   
Tremblements  de terre, manifestations volcaniques, tirs sous-marins et souterrains,     décollages de missiles de submersibles, prospections géophysiques,  chutes de météorites, il se passe toujours quelque chose dans le vaste  Pacifique.   
Ces  événements, lorsqu'ils sont sous-marins ou proches d'une côte, génèrent  des     ondes acoustiques ou bruits de fréquences sonores et infrasonores.  Dans les mers et océans, ces vibrations, appelées ondes T par les  sismologues, se propagent à l'intérieur d'un canal, le SOFAR,     et parcourent ainsi de grandes distances sans être fortement  atténuées.   
Des  signaux, même faibles, peuvent donc être perçus par des capteurs très  éloignés,     qu'il s'agisse de récepteurs sous-marins hydrophones ou de  sismographes installés sur des îles. Chaque catégorie d'événements est  caractéristique.   
On  distingue ainsi aisément une explosion, brève et circonscrite, d'un  événement     plus lent et plus étendu comme un fort séisme ou un épanchement de  lave. Les ondes T sont particulièrement efficaces pour repérer  l'activité de volcans sous-marins. Elles sont émises dans ce cas     soit par des séismes liés aux transferts magmatiques dans la croûte  terrestre et l'édifice volcanique, soit par les nombreux phénomènes qui  se produisent à l'interface entre la lave et l'eau de     mer lors des éruptions sous-marines peu profondes (dégazage rapide  de la lave, vaporisation de l'eau, éjection de matériaux etc.).   
 En principe, l'analyse temporelle et     fréquentielle des ondes permet d'identifier sans ambiguïté leur origine.   
Quelle  ne fut donc pas la surprise des sismologues, du Laboratoire de  détection et     de géophysique de Tahiti, de recevoir, de mars 1991 à juin 1992, des  signaux parfaitement monochromatiques, c'est-à-dire dont toute  l'énergie était concentrée en une seule et même     fréquence…   
Des signaux pas comme les autres… Aucun harmonique !   
En trente ans de surveillance, JAMAIS des signaux aussi purs et aussi différents des     ondes T habituelles n'avaient été observés. Et pourtant ils en ont entendu des bruits, on peut en être certains.   
Et  pourtant aucun des nombreux enregistrements ne s'apparentait aux  signaux     parfaitement monochromatiques que l'on recevait et impossible à  interpréter. Ces derniers provenaient d'un point (53,9° sud, 140,3°  ouest) proche de l'Antarctique, situé à environ 4 000     kilomètres au sud de la Polynésie.   
Le  caractère le plus original et intrigant de ces signaux, est leur  parfait     monochromatisme. Comment expliquer cette absence totale  d'harmoniques ? Pour l'instant la question reste ouverte, et surtout  sans réponses valables.   
Et depuis 1992, rien de semblable n'a été enregistré dans l'océan     Pacifique.   
Sur  les enregistrements surprenants qui ont tant intrigué les sismologues  du CEA. Il     s'agit d'un signal continu. Son originalité : toute l'énergie est  rassemblée en une seule fréquence (7 Hz). Et ceci persiste, comme le  montre l'évolution dans le temps.   
Quelle est l'origine d'un tel signal ? Personne ne peut le dire…   
Comme toujours c’est à vous de juger…
Source : Blog de Merlin
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