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jeudi 23 janvier 2014

TOUR D'HORIZON DE CES BLACK PROGRAMMES DONT TOUT LE MONDE PARLE ET DONT PERSONNE NE SAIS RIEN

J'ai décidé aujourd'hui d'aborder le sujet des blacks programmes dont tout le monde a entendu parler et dont  personne ne sait rien en réalité.

Alors bien sur loin de moi l'idée de vous faire croire que je vais vous révéler des informations top secrètes que personne ne connaît.
Tout d'abord ce serait de la malhonnête et ensuite c'est impossible techniquement.

Je vous propose donc de faire un petit tour de ces technologies autrefois top secrètes, aujourd'hui top discrètes dont tous le monde a vaguement entendu parler (ou pas) sans trop savoir de quoi il s'agissait.

Commençons par la branche aéronautique de ces black programmes.


La plupart des projets secrets liés à aviation militaire américaine, sont issu de ce que l'on appelle la rétro ingénieurie.
Cette technique consiste à s'approprier une technologie qui ne nous appartient pas et que nous ne maitrisons pas pour la demonter, l'analyser et en tirer profit.

Beaucoup de gens pensent que les black programmes sont issus de la rétro ingénieurie aliens (rumeur lancé suite à l'affaire Roswell). Or il n'en ai rien, l'origine de ces projets est bien terrestre.

C'est lors de la seconde guerre mondiale, que les états unis ont mis la mains sur une technologie révolutionnaire pour l'époque, qui leur a permis ensuite de mettre au point tout une batterie d'engins plus futuristes les uns que les autres.

Voici l'objet du délit :




Le Horten IX à réaction était une aile volante n’ayant pratiquement aucun fuselage apparent, la centrale électrique et le pilote pouvant loger dans la partie avant de l’aile. Les moteurs prévus étaient des BMW 003 mais ceux-ci trop imposants on été remplacés par une paire de Junker Jumo 004. La section centrale de l’aile était composée d’une structure en tube-acier pour supporter à la fois le poids du pilote et tout l’équipement du cockpit et les moteurs. Le côté externe des ailes est en bois et en fibre agglomérée, le tout, recouvert d’un enduit spécial pour donner la finition la plus lisse possible.
Après des essais en vol concluants, le RLM décida de lancer la production, mais malheureusement le prototype passa entre les mains de la firme Gotha lorsque le Horten IX-V2 s’écrasa lors d’une tentative d?atterrissage. La firme Gotha se mit alors dès l’été 44, à l’étude de l’appareil désormais appelé Gotha Go 229, et corriga les quelques défauts de l’aile volante à réaction. Pour l’armement, on l’équipa de quatre canons Mk-103/108 de 30mm placés sur les bords d’attaque des ailes à coté des moteurs. Cependant, les frères Horten continuèrent tout de même leurs études sur cet appareil.
Le premier prototype de la série fut le Gotha 229 V-3 ou Horten IX-V3, mais il ne fut pas terminé avant l’arrivée des troupes alliées. Dès les premiers vols, le Gotha 229 atteignit 950 km/h au niveau de la mer et 975 km/h à 12000 mètres. Mais en avril, l’usine Friedrichsroda fut prise par les forces américaines.




Avouez que la forme n'est pas sans rappeler certains avions actuels, non?


Les américains auraient aussi mis la main sur d'autres projets d'engins nazis tout aussi surprenant comme ce dernier : 



Donc à partir de cette technologie, les américains, tout comme les soviétiques de leurs coté, ont mis au point plusieurs générations d'avions futuristes que vous allez à présent découvrir de façon chronologique (La liste n'est sans doute pas exhaustive)


MC DONNEL DOUGLAS A12





ConstructeurDrapeau : États-Unis McDonnell Douglas etGeneral Dynamics
RôleBombardier embarqué
StatutProjet abandonné
Premier volN'a jamais volé
Coût unitaire165 million de dollars
Équipage
2
Motorisation
MoteurGeneral Electric F412-GE-D5F2
Nombre2
TypeTurboréacteurs
Poussée unitaire58 kN
Dimensions
EnvergureAiles repliées : 11 m
Ailes dépliées : 21,40 m
Longueur11,50 m
Hauteur3,40 m
Surface alaire122 m2
Masses
À vide17 700 kg
Avec armement36 300 kg
Performances
Vitesse maximale930 km/h
Plafond12 200 m
Vitesse ascensionnelle1 500 m/min
Rayon d'action1 480 km
Charge alaire300 kg/m2
Rapport poussée/poids0,16
Armement
InterneMissiles AGM-88 HARM, bombes


LE BELL AIRCRAFT X1


ConstructeurDrapeau : États-Unis Bell Aircraft Corporation
RôleAvion fuséeexpérimental
Premier vol
Équipage
1 pilote
Motorisation
MoteurReaction Motors XLR-11-RM3
Nombre1
TypeMoteur fusée
Poussée unitaire26,7 kN
Dimensions
Bell X-1 line art EG-0081-01.png
Envergure8,5 m
Longueur9,4 m
Hauteur3,3 m
Surface alaire12 m2
Masses
À vide3 175 kg
Maximale5 557 kg
Performances
Vitesse maximale1 541 km/h (Mach 1,26)
Plafond21 900 m
Endurance5 minutes
Charge alaire463 kg/m2
Rapport poussée/poids0,49

DOUGLAS X3 STILETTO



ConstructeurDrapeau : États-Unis Douglas Aircraft Company
RôleAvion experimental
StatutRetiré du service
Premier vol
Date de retrait
Nombre construits1
Équipage
1
Motorisation
MoteurWestinghouse J34
Nombre2
TypeTurboréacteur avecpost-combustion
Poussée unitaire15 kN à sec
21,6 kN avec PC
Dimensions
Douglas X-3 line drawing.png
Envergure6,9 m
Longueur20,3 m
Hauteur3,8 m
Surface alaire15,47 m2
Masses
À vide7 310 kg
Maximale10 810 kg
Performances
Vitesse maximale1 125 km/h
Plafond11 600 m
Rayon d'action800 km
Rapport poussée/poids0,4

LE NORTH AMERICAN X-15




ConstructeurDrapeau : États-Unis North American
RôleAvion expérimental
StatutRetiré
Premier vol
Date de retrait
Nombre construits3
Équipage
1 pilote
Motorisation
MoteurThiokol XLR99-RM-2
Nombre1
TypeMoteur-fusée
Poussée unitaire313 kN
Dimensions
X-15 three view diagram .png
Envergure6,8 m
Longueur15,45 m
Hauteur4,12 m
Surface alaire18,58 m2
Masses
À vide6 623 kg
Maximale15 422 kg
Performances
Vitesse maximale7 273 km/h (Mach 6,7)
Plafond95 900 m
Vitesse ascensionnelle18 000 m/min
Rayon d'action275 milles1, soit environ 450 km

LE LOCKHEED SR 71 BLACKBIRD


ConstructeurDrapeau : États-Unis Lockheed Corporation
RôleAvion de reconnaissance ou de surveillance
StatutRetiré du service
Premier vol
Mise en service1968
Date de retrait1998
Nombre construits32
Équipage
2
Motorisation
MoteurPratt & Whitney J58(JT11D-20A)
Nombre2
TypeTurbo-statoréacteurs avecpost-combustion
Poussée unitaire144 kN
Dimensions
Lockheed SR-71A 3view.svg
Envergure16,94 m
Longueur32,74 m
Hauteur5,64 m
Surface alaire166,7 m2
Masses
À vide26 762 kg
Carburant36 000 kg
Maximale66 000 kg
Performances
Vitesse maximale+ de 3 530 km/h (Mach + de 3,2)
Plafond27 000 m
LE LOCKHEDD X-44 MANTA


LE MCDONNELL DOUGLAS X-36


LE NASA X-43 SCRAMJET


RôleExpérimental
Équipage
Sans pilote
Motorisation
TypeStatoréacteuratmosphérique
Dimensions
Envergure1,5 m
Longueur3,65 m
Hauteur0,6 m
Masses
À vide1 200 kg
Performances
Vitesse maximale11 144 km/h (Mach 10)
Plafond29 000 m
Rayon d'action15 000 km


LE LOCKHEED MARTIN F-117 BLACKHAWK





ConstructeurDrapeau : États-Unis Lockheed Martin
RôleAttaque au sol
StatutRetiré du service
Premier vol
Mise en serviceOctobre 1983
Date de retraitAvril 2008
Coût unitaire45 millions de dollars en 1983
Nombre construits59
Équipage
1 pilote
Motorisation
MoteurGeneral Electric F404-GE-F1D2
Nombre2
TypeTurboréacteurs
Poussée unitaire47,8 kN
Dimensions
LOCKHEED F-117A NIGHT HAWK.png
Envergure13,21 m
Longueur20,09 m
Hauteur3,78 m
Surface alaire84,8 m2
Masses
À vide13 000 kg
Avec armement20 000 kg
Maximale25 000 kg
Performances
Vitesse maximale993 km/h (Mach 0,92)
Vitesse de décrochage280 km/h
Plafond13 710 m
Rayon d'action2 110 km
Armement
Interne2 bombes en soute (Mk 84,Paveway GBU-10 (en),GBU-27 (en), BLU-109B, WCMD, Mk.61)
ExterneAucun
Avionique
FLIR et DLIR de ciblage

LE NORTHROP B-2 SPIRIT


ConstructeurDrapeau : États-Unis Northrop
RôleBombardier stratégiquefurtif
StatutEn service
Premier vol
Mise en serviceAvril 1997
Date de retraitPrévu pour 2058
Investissement~ 45 milliards de dollars US en 1996
Coût unitaire~ 2,2 milliards de dollars US en 1998
Nombre construits21 exemplaires
Équipage
2 pilotes
Motorisation
MoteurGeneral Electric F118-GE-100
Nombre4
TypeTurboréacteurs sanspostcombustion
Poussée unitaire77 kN
Dimensions
NORTHROP B-2-fr.png
Envergure52.43 m
Longueur21.03 m
Hauteur5.18 m
Surface alaire464.5 m2
Masses
À vide71 700 kg
Avec armement152 200 kg
Maximale170 600 kg
Performances
Vitesse de croisière870 km/h
Vitesse maximale972 km/h (Mach 0.95)
Plafond15 200 m
Rayon d'action11 100 km
Charge alaire329 kg/m2
Rapport poussée/poids0.205
Armement
Interne34 020 kg (limitée à18 000 kg en pratique)
Avionique

Commande de vol électrique
LES FALCON HTV 1 A 3







LES TR3A ET TR3B ASTRA






Vous trouverez d'autres infos et d'autres black programmes dans les liens ci dessous.


Le projet Aurora

Les Avions X : 

Ajax et Aurora les véhicules hypersoniques US : 

Le projet Senior Citizen : 

Mysterieux Avions

Les avions du futur : 

Site de Jean Pierre Petit : 

Avions légendaires et autres bizareries : 


Suite des black programmes et des technologies secretes dans un prochain articles.



jeudi 16 janvier 2014

LES TECHNIQUES DE MANIPULATION DE MASSE

Les techniques de manipulation

Petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas encore ces techniques, le sujet est divisé en deux parties bien distinctes ceci pour des raisons pratiques et pour respecter la source qui se trouve ICI. Il ne suffit pas de grand chose pour se rendre compte que ces techniques sont beaucoup utilisées à l’heure actuelle dans notre quotidien, que cela soit par la publicité, les informations, mais également les politiques qui en plus font preuve d’un très grand talent dans la novlangue, pour le cours dans le domaine, visitez la page sur la novlangue du blog.

Manipulation de l’opinion publique et de la société
Les stratégies et les techniques couramment employées

1 – La stratégie de la diversion

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)

2 – Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3 – La stratégie du dégradé

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4 – La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.

5 – S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro (« les jours euro »). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans. » (cf. « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)

6 – Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7 – Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. » (cf. « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)

8 – Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9 – Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !…

10 – Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Seconde partie qui elle aussi va vous rappeler certains exemples bien précis…Voici donc suivant wikipedia et l’auteur de cet article les méthodes utilisées et les messages possibles de la propagande:

La peur : un public qui a peur est en situation de réceptivité passive, et admet plus facilement l’idée qu’on veut lui inculquer. Par exemple, Joseph Goebbels a exploité la phrase de Théodore Kaufman, « l’Allemagne doit périr ! », pour affirmer que les Alliés ont pour but l’extermination du peuple allemand.
Appel à l’autorité : l’appel à l’autorité consiste à citer des personnages importants pour soutenir une idée, un argument, ou une ligne de conduite.
Témoignage : les témoignages sont des mentions, dans ou hors du contexte, particulièrement cités pour soutenir ou rejeter une politique, une action, un programme, ou une personnalité donnée. La réputation (ou le rôle : expert, figure publique respectée, etc.) de l’individu est aussi exploitée. Les témoignages marquent du sceau de la respectabilité le message de propagande.
Effet moutonnier : cet appel tente de persuader l’auditoire d’adopter une idée en insinuant qu’un mouvement de masse irrésistible est déjà engagé ailleurs pour cette idée. Comme tout le monde préfère être dans le camp des vainqueurs que dans la minorité qui sera écrasée, cette technique permet de préparer l’auditoire à suivre le propagandiste.
Redéfinition, révisionnisme : consiste à redéfinir des mots ou à falsifier l’histoire de façon partisane.
Obtenir la désapprobation : cette technique consiste à suggérer qu’une idée ou une action est adoptée par un groupe adverse, pour que l’auditoire désapprouve cette idée ou cette action sans vraiment l’étudier. Ainsi, si un groupe qui soutient une politique est mené à croire que les personnes indésirables, subversives, ou méprisables la soutiennent également, les membres du groupe sont plus enclins à changer d’avis.
Généralités éblouissantes et mots vertueux : les généralités peuvent provoquer une émotion intense dans l’auditoire. Par exemple, faire appel à l’amour de la patrie, au désir de paix, à la liberté, à la gloire, à la justice, à l’honneur, à la pureté, etc., permet de tuer l’esprit critique de l’auditoire. Même si ces mots et ces expressions sont des concepts dont les définitions varient selon les individus, leur connotation est toujours favorable. De sorte que, par association, les concepts et les programmes du propagandiste seront perçus comme tout aussi grandioses, bons, souhaitables et vertueux.
Imprécision intentionnelle : il s’agit de rapporter des faits en les déformant ou de citer des statistiques sans en indiquer les sources. L’intention est de donner au discours un contenu d’apparence scientifique, sans permettre d’analyser sa validité ou son applicabilité. Ces imprécisions peuvent se glisser dans le système juridique, sous forme d’un droit mou, poussant à la communication en vue d’obtenir des informations, tout en influençant l’opinion publique.
Transfert : cette technique sert à projeter les qualités positives ou négatives d’une personne, d’une entité, d’un objet ou d’une valeur (un individu, un groupe, une organisation, une nation, un patriotisme, etc.) sur un tiers, afin de rendre cette seconde entité plus (ou moins) acceptable. Cette technique est utilisée, par exemple, pour transférer le blâme d’un camp à l’autre, lors d’un conflit. Elle évoque une réponse émotive qui stimule la cible pour qu’elle s’identifie avec l’autorité reconnue.
Simplification exagérée : ce sont des généralités employées pour fournir des réponses simples à des problèmes sociaux, politiques, économiques, ou militaires complexes.
Quidam : pour gagner la confiance de son auditoire, le propagandiste emploie le niveau de langage et les manières (vêtements, gestes) d’une personne ordinaire. Par projection, l’auditoire est aussitôt plus enclin à accepter les positions du propagandiste, puisque celui-ci lui ressemble.
Stéréotyper ou étiqueter : cette technique utilise les préjugés et les stéréotypes de l’auditoire pour le pousser à rejeter l’objet de la campagne de propagande.
Bouc émissaire : en jetant l’anathème sur un individu ou un groupe d’individus, accusés à tort d’être responsables d’un problème réel (ou supposé), le propagandiste peut éviter de parler des vrais responsables, et n’a pas à approfondir le problème lui-même.
Slogans : un slogan est une brève expression, facile à mémoriser et donc à reconnaître, qui permet de laisser une trace dans tous les esprits.
Glissement sémantique : technique consistant à remplacer une expression par une autre afin de la décharger de tout contenu émotionnel et de la vider de son sens (euphémisme). Le glissement sémantique peut à l’inverse renforcer la force expressive pour mieux émouvoir l’auditoire. Exemples : « frappe aérienne » à la place de « bombardement », « dommages collatéraux » à la place de « victimes civiles », « libéralisme » à la place de « capitalisme », « loi de la jungle » à la place de « libéralisme », « solidarité » à la place d’« impôt », « pédagogie préventive » à la place de « répression policière », « intervention humanitaire préventive » à la place d’« intervention militaire ».
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir un peu plus, il suffit de visiter la source d’une partie de cet article qui se trouve ici: syti.net