Tous les scientifiques reconnaissent que la Lune s’éloigne de la terre de 3 à 5,8 cm par année et que la Terre ralenti graduellement .
 
    
Les marées terrestres devancent légèrement la Lune dans son orbite et produisent un torque qui accélère la     Lune. L’énergie perdue par la Terre est gagneé par la Lune et celle-ci s’éloigne.   
Le phénomène est d’ailleurs connu depuis un bon moment. Au 18e siècle on s’y est intéressé et à la fin du 19e     s. George H. Darwin (le fils de Charles) en a fait une étude classique.   
L’attraction  gravitationnelle de la lune soulève des marées sur la Terre. Ces marées  affectent deux composants     terrestres : les océans et la croûte terrestre. Puisque la Terre est  plutôt rigide on peut supposer que les marées touchant la croûte  terrestre soient petites mais non négligeables     semble-t-il lorsqu’on doit calculer la stabilité orbitale de  satellites.   
La direction de l’orbite terrestre est la même que celle de l’orbite lunaire autour de la Terre.   
La Terre tourne quelque peu plus rapidement que tourne la lune autour de la Terre.   
Ce qui a comme effet que le renflement des marées sur Terre (soulevés par la Lune) sont entraînés "devant" la     Lune (ou devant la ligne que l’on pourrait tracer entre les deux centres).   
Le renflement des marées sur Terre, précédant la Lune exerce une petite torque sur la Lune et l’accélère     légèrement.   
Ce torque, étant exercé sur la Lune de manière continuelle a comme effet d’accélérer la Lune. Étant accéléré,     la Lune tend à s’éloigner de la Terre.   
 Il  y a un effet de rétroaction : plus la Lune se trouve     près de la Terre, plus grandes seront les marées, et plus grandes  seront les marées, plus grand sera le torque des marées sur la Lune et  plus grande sera la vitesse d’éloignement de la     Lune.   
Autres détails :   
Puisque actuellement on observe que la Terre ralenti, il s’en suit que dans le passé elle allait plus     rapidement.   
Puisque on observe actuellement que la Lune s’éloigne de la Terre, il s’en suit que dans le passé son orbite     était plus prés de la Terre.   
Mais de manière générale, quel est l’intérêt de la question de l’éloignement lunaire ?   
Les mêmes équations qui permettent de déterminer où sera situé la Lune dans  10 000 ans permettent aussi de remonter le temps et posent une limite pour l’âge du système Terre - Lune.   
Plus on remonte dans le temps, plus la Lune s’approche de la Terre. D’autre part plus on remonte dans le temps     plus la Terre devait tourner rapidement et, par conséquence, les journées étaient plus courtes.   
En se basant sur les données d’observation on arrive à un âge maximal pour de système Terre - Lune de 1 à 2     milliards d’années car c’est à cette époque que la Lune atteint, dans son orbite, un seuil important, la limite Roche.   
La Lune et la Terre se rencontrent… La limite Roche est donc un seuil au-delà duquel un satellite ne peut     approcher sa planète hôte sans se désintégrer.   
Mais la Terre est censée avoir existée depuis plus de 4,6 milliards     d’années ! 
Que faut-il en penser ? À moins de supposer qu’un ange ait placé la Lune dans un orbite parfaitement circulaire il y a 2 milliards d’années, il faut supposer que l’approche de la limite Roche constitue aussi une limite pour l’âge de la Terre.
Que faut-il en penser ? À moins de supposer qu’un ange ait placé la Lune dans un orbite parfaitement circulaire il y a 2 milliards d’années, il faut supposer que l’approche de la limite Roche constitue aussi une limite pour l’âge de la Terre.
Ce simple constat comporte des conséquences fort intéressantes, ou fort pénibles, tout dépend du point de     vue.   
 Dans  les discussions sur les origines, le temps est un facteur     crucial. Si on élimine les milliards d’années postulés généralement,  TOUT l’édifice conceptuel échafaudé par la théorie de l’évolution  s’écroule. L’évolution est logiquement inconcevable sans de     très longues périodes de temps où les mécanismes de la sélection  naturelle peuvent opérer.   
Lorsqu’on  examine attentivement la littérature scientifique on observe un  phénomène étrange. Là où les données     d’observation coïncident avec la théories acceptée on les claironne  dans le médias afin que tous puissent les connaître, mais là où les  données scientifiques contredisent cette théorie, dès que     possible, on les balaie sous le tapis et on se comporte comme s’ils  n’existent pas.   
Lorsqu’on comprends bien les enjeux de la question on peut alors comprendre la motivation de certains     d’exclure à tout prix certaines données d’observation.   
Évidemment, on peut songer à toute les options et à toutes les explications… sauf celles qui exigeraient de     remettre en question le cadre théorique orthodoxe concernant l’âge de la Terre.   
De  telles remises en question sont trop douloureuses et, de plus, les  budgets de recherche     pourraient en subir des contrecoups… Pour ceux qui pourraient douter  de telles propos il suffit de penser au fureur que provoqua dans les  milieux de l’astrophysique les écrits d’Immanuel     Velikovsky.   
Au-delà des discussion sur la valeur de ces     données,interdictions,critiques,censures,marginalisation et boycott des éditeurs furent le lot de l’auteur. On l’a banni.   
Tous  les moyens sont bons pour assurer l’orthodoxie des élites. Les marges  de manoeuvre du     scientifique moderne sont bien plus étroites qu’on pourrait le  penser. Sir Fred Hoyle, astronome anglais de renommé mondiale, fait  allusion à ce processus de filtration/censure des idées dans le     contexte des publications scientifiques (in Horgan 1995 : 47)   
"Si  la Lune ne peut avoir plus de 1 à 2 milliards d’années l’évolution de  la vie sur Terre n’est pas     nécessairement affecté pour autant car l’explosion du Cambrien a eut  lieu il y a seulement 600 millions d’années, c’est-à-dire APRÈS le  rencontre Lune - Terre.   
La vie sur Terre aurait pu donc évoluer en toute quiétude. Pas de problème."
Il est vrai que l’explosion des espèces marines est bien postulé après la période où la Lune se trouve près de la limite Roche, mais il est essentiel de noter que l’explosion du Cambrien n’est pas le début de la vie sur Terre.
Il est vrai que l’explosion des espèces marines est bien postulé après la période où la Lune se trouve près de la limite Roche, mais il est essentiel de noter que l’explosion du Cambrien n’est pas le début de la vie sur Terre.
À  la période cambrienne on postule déjà l’existence d’organismes bien  développés, c’est-à-dire les invertébrés     et une multitude d’autres formes de vie complexes. Il faut aussi  noter que l’évolution est un processus très lent et qu’on suppose que la  vie sur Terre a commencé bien avant 600 millions     d’années.   
En fait, on postule que les premières cellules viables et mais aussi les premiers organismes multicellulaires     sont apparues au Précambrien.   
Dans  un article paru dans la revue Nature, Watanabe, Martini et Ohmoto  (2000) sont d’avis que les organismes     vivants ont commencé à coloniser les continents il y a 2.6 milliards  d’années et que la mer fut remplit de microorganismes il y a 3,8  milliards d’années. Un autre article par Henry Gee dans la     revue Nature appuye cette date.   
Une  découverte faite par des chercheurs américains basé sur une échantillon  de roche provenant de l’Australie     semble affirmer l’idée que la vie serait même apparu bien  auparavant. Les analyses de cette roche semble indiquer que la vie  serait apparu dans la première milliard d’années de l’existence de la     Terre.   
On ne peut donc prévoir si cette découverte sera acceptée ou rejetée par la communauté scientifique mais si     elle se voyait acceptée cela ne ferait qu’augmenter la taille du problème ici.   
Maintenant  la question de base ici est assez simple. Si , d’un côté, la vie sur  Terre est     apparue il y a 3,5 ou même 3,8 milliards d’années et, de l’autre,  les données lunaires indiquent qu’un événement Gerstenkorn a dû se  produire il y a 1 à 2 milliards d’années il faut constater     qu’il y a un "léger" problème.   
Un  "léger" problème car tout nous indique qu’un tel événement  n’interagirait pas de manière     "bienfaisante" avec la vie existant sur Terre. Peu importe  l’évolution qu’on a pu postuler avant 1 ou 2 milliards d’années ce  scénario implique une table rase de la vie au moment de l’événement     Gerstenkorn. Retour à la case départ. Tout le travail de l’évolution  et de la sélection naturelle réalisé auparavant serait réduit à zéro.  L’auteur scientifique Kurt Lambeck fait les remarques     suivantes au sujet des implications d’un événement Gerstenkorn.   
On peut deviner que plusieurs millions d’années seraient nécessaires uniquement afin que la Terre puisse se     refroidir à nouveau après un tel événement.   
Au  bout du compte, même si on admet une âge de 4,6 milliards d’années pour  la Terre cela ne règle en rien la     question du temps disponible pour les processus évolutifs, car si on  tient compte des données empiriques de l’éloignement lunaire (même en  écartant la question du refroidissement de la Terre     après un événement Gerstenkorn) il est difficile de ne pas admettre  le constat que les 1 à 2 milliards d’années qui restent sont  insuffisants pour l’évolution de la vie.   
Évidemment  un tel constat est inadmissible pour les grandes institutions  scientifiques car elle exigerais des     remises en question fondamentales, impensables sur la question des  origines. Cet effet de marées est connu ailleurs dans le système  solaire. Io, une des lunes de Jupiter est affecté par le champ     gravitationnel de Jupiter et cela provoque de la friction au point  où il y a des éruptions violentes de magma sur Io qui se projettent à  des kilomêtres dans l’espace .   
Évidemment dans les milieux en astrophysique, le rencontre Terre - Lune il y a environ 1.2 milliards d’années     est chose connue. Mais puisque cette rencontre ne peut être concevable dans le contexte évolutionniste, il n’a pas eu lieu…   
On  écrit alors une fable (en langage scientifique, on dit qu’on établit de  nouveaux postulats)     voulant que par le passé les plaques continentales de la Terre  auraient été configurés de manière précise à éviter tout effet de  marées.   
Pas d’océans vers l’équateur, uniquement aux pôles. Rien de plus simple…   
Il est fort facile de faire de la science lorsqu’on peut ignorer     des données et jouer à volonté avec les postulats de départ.   
 
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