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jeudi 8 décembre 2011

LATERRE BOMBARDEE PAR DES ELECTRONS DE HAUTE ENERGIE

La Terre est régulièrement bombardée d’électrons de haute énergie à partir d’un objet mystérieux proche du système solaire, probablement composé de matière obscure, selon une équipe de chercheurs internationale citée l’hebdomadaire britannique Nature.
"C’est une grande découverte. Nous avons pour la première fois détecté une source de rayonnement discrète qui se dégage du fond galactique général", se réjouit John Wefel, chercheur à l’Université de Louisiane (Etats-Unis), cité par un communiqué de la NASA.

Les rayons cosmiques galactiques sont des flux de particules élémentaires - protons, neutrons, électrons, ions chargés - accélérées à des vitesses proches de celle de la lumière par de lointaines explosions de supernovae et autres évènements violents qui bombardent la Terre de tous côtés.
Les auteurs de cette étude, parmi lesquels il y a des chercheurs russes (Institut de physique nucléaire auprès de l’Université Lomonossov de Moscou), chinois, allemands et américains, ont lâché des ballons équipés de détecteurs spéciaux dans la stratosphère au-dessus de l’Antarctique, et un des détecteurs a fini par dépister un excès d’électrons de haute énergie.
Wefel compare cela au fait de rouler tranquillement sur une autoroute au milieu de voitures de tourisme, puis de voir brutalement débouler dans la circulation une dizaine de Lamborghini. "On ne s’attend pas vraiment à assister à ce genre de spectacle en dehors des circuits", ajoute-t-il, expliquant c’était pareil pour les rayons cosmiques.
Pendant cinq semaines d’observations, en 2000 et 2003, le détecteur a compté 70 électrons en excès, de 300 à 800 giga-électron-volts, par rapport au nombre attendu en provenance du fond galactique.
"La source de ces électrons exotiques doit être relativement proche du système solaire, à un kiloparsec au plus", affirme le co-auteur de la découverte Jim Adams, du Centre spatial Marshall de la Nasa.
Certains auteurs estiment que la source mystérieuse se situe à seulement quelques centaines de parsecs du système solaire. Un parsec équivaut à trois années-lumière, alors que le diamètre de notre Galaxie est d’environ 30.000 parsecs.
Parmi les explications possibles du phénomène on cite un pulsar proche, un trou noir capable d’accélérer les électrons à cette énergie ou la matière obscure. La Nasa a récemment lancé le télescope spatial gamma Fermi qui doit permettre de localiser la source de rayonnement mystérieuse.

source: http://fr.rian.ru/science/20081120/118425790.html

Des récentes études ont démontré la corrélation entre l'activité solaire et le rayonnement cosmique. En effet moins l'activité solaire est importante, plus le rayonnement cosmique atteignant la Terre est puissant, c'est ce que démontre ACE un engin spatial de mesure lancé en 1997, en orbite autour du point de Lagrange L1 du couple Terre Soleil.

Ses relevés démontrent que de mémoire d'Homme modernes jamais les rayons cosmiques n'ont été aussi forts. Ce rayonnement cosmique, même si il comporte des rayonnements gamma, est avant tout un flux de particules, comme des neutrinos, des protons, des électrons et des noyaux d'Héluim. Ces particules sont toutes ou parties accélérées par des supernova, des pulsars ou des trous noirs, voir même des objets célestes de nature encore inconnue et atteignent de très hauts niveau d'énergie.

Une seule de ces particules, si elle percute au mauvais endroit un circuit électronique, peut provoquer d'importants dégâts. On imagine aisément les conséquences sur les engins spatiaux, directement exposés à ce rayonnement.
Sur un corps humain, les effets ne sont pas négligeables et les conséquences sont variées. Les cosmonautes par exemple ont du faire face à des chocs de protons sur leurs rétines entraînant des flash lumineux. En cas d'exposition prolongée, le résultat est identique à celui d'un rayonnement ionisé.

Le problème étant que le soleil connaît une faible activité depuis les années 80 et qu'il semble peiner à reprendre un cycle disons plus classique. En conséquence l'énergie du rayonnement cosmique croit de façon linéaire depuis la fin des années 90.

De plus, l'activité solaire joue un rôle essentiel dans ce qu'on appel l'IMF ou champ magnétique interplanétaire. En période de faible activité, ce bouclier magnétique diminue laissant les planètes et leurs satellites plus faible face au rayonnement cosmique.

Un troisième phénomène semble joué en faveur du renforcement de ce rayonnement. En effet l'aplatissement de la couche de courant héliosphérique a été constaté depuis peu. Cette structure qui s'étend jusqu'à la ceinture de Kuiper où la polarité magnétique solaire s'inverse. Cette structure ondulatoire permet en temps normal de dévier une partie du rayonnement cosmique.
Son aplatissement, permet au rayonnement cosmique de s'approcher plus facilement des planètes.

Si cette structure continu à s'aplatir, le rayonnement cosmique pourrait encore croître de façon importante.

Heureusement pour nous, le champs magnétique terrestre nous protège assez efficacement contre de rayonnement, mais l'étude des carottes glaciaires a permis de démontré que ce rayonnement a été jusque 3 fois plus intense sur Terre par le passé.

Ce qui devient inquiétant en revanche c'est l'observation d'une immense brèche dans le champ magnétique terrestre qui représente un double danger pour la vie sur Terre.

D'une part les rayons cosmiques ne sont pas filtrés à l'endroit de cette brèche et d'autre part les vents solaires peuvent s'y engouffrer et provoquer des puissantes tempêtes géomagnétiques dans la magnétosphère et l'ionosphère.

Cette brèche intrigue les chercheurs, non pas par sa présence ni sa taille, mais par sa forme inhabituelle qui remet en cause les idées reçues du monde scientifique sur la cosmologie.
Ce phénomène est directement lié aux vents solaires qui semblent établirent un faisceau de champ magnétique entre la Terre et le Soleil. Ces vents solaires ont provoqués peu à peu, à la manière d'une pieuvre qui enserre sa proie avec ses tentacules plusieurs faisceau entre les deux corps célestes, qui ont entouré la magnétosphère et l'ont fragmenté.

Sagittarius A au centre de la Galaxie. La nature de Sagittarius A n'est pas encore clairement définie, mais il s'agit d'un objet céleste super compact de très grande masse et qui serait sans doute un super trou noir.

Pour finir de récentes découvertes en mis en évidence que notre galaxie et ses voisines étaient attirées vers une très grosse concentration de masse appelé "Grand Attracteur" et dont la nature et la position sont encore inconnus.

Bref nous commençons à peine à comprendre la complexe mécanique cosmique dont nous ne sommes qu'un infime petit grain de sable et les conséquences de tels événements cosmiques sur notre planète et à plus forte raison sur notre civilisation.

 


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