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mercredi 30 novembre 2011

Mais Putain c'est la Crise!!!!

Ce texte : Mais, putain, c'est la crise... ! date de 3 ans déjà :

Ceci n’est pas une CRISE…

par Agnes Maillard
Sans rire, vous n'en avez pas marre de vous faire dicter vos actions et émotions par les mêmes guignols, ceux-là mêmes qui ont rabâché sans rire pendant des années que le libéralisme et la dérégulation sont bons pour notre poil, qu'un bon citoyen est un citoyen qui se vautre comme un goret dans la consommation à outrance et à crédit, qu'il faut aimer les riches et les patrons, parce que ce sont eux les forces vives, eux qui créent la richesse, laquelle, si elle est assez abondante au sommet finira par ruisseler doucement jusqu'aux assoiffés parqués sous la table du banquet ?

Mais, putain, c'est la crise... !

À les écouter, on va tous se retrouver dans une galère pire que dans un roman qui aurait été écrit par Steinbeck, Dickens et Zola réunis. Il ne nous reste qu'une issue : les écouter, approuver leurs plans de relance et filer sans moufter le blé que nous avons épargné, mois après mois, années après années, péniblement, sur les maigres subsides qui nous tiennent lieu de salaires.

Car ce sont les mêmes, qui se foutaient de la gueule des Cassandres qui prétendaient que les arbres de l'immobilier ne peuvent monter jusqu'au ciel, qui ramènent leur science aujourd'hui pour nous expliquer qu'ils nous l'avaient bien dit (même pas le courage de leurs erreurs et aveuglements, ces faisans !) et que pour s'en sortir, il faut filer plein, plein de pognon à leurs petits copains qui se sont bien gavés, jusqu'à vidanger le système et nous précipiter dans... la récession.

Ouf, voilà, le gros mot est lâché...

Parce qu'en fait, la crise n'est pas le problème, elle est le mode normal de fonctionnement du capitalisme. Le scénario est toujours le même : des mecs qui ont l'argent et qui avec, veulent en gagner toujours plus, des montages financiers qui reposent sur du vent, l'emballement de la machine, le mythe de la croissance infinie dans un monde parfaitement fini.

La prédation de tous contre tous, la montée des inégalités, le déferlement de la misère, encore plus de concentration de pouvoir et d'argent, le blanc-seing des politiques à cette curée hargneuse, la collaboration féroce des porte-flingues, des traîtres à leur classe, des sans-grade qui prennent les strapontins pour des marches-pieds, des politicards qui vont à la soupe avec la même avidité qu'ils envoient leurs électeurs benêts à l'équarrissage, et au bout du compte et des mauvais calculs, le château de cartes s'effondre sur la piétaille pendant que les nantis organisent la faillite des nations pour se refaire avant le prochain tour de poker menteur.

Personnellement, je n'en ai rien à cirer de leur crise : je suis tombée dedans quand j'étais petite. Un soir, mon père est rentré du boulot avec une 4L. Il avait revendu, pour cause de crise du pétrole, la Commodore, la belle américaine morfale à la gigantesque banquette arrière où je m'allongeais pour les longs trajets.


Depuis ce moment-là, ça a toujours été la crise : éteindre la lumière en sortant d'une pièce, pour économiser, mettre un gilet en hiver plutôt que de monter le thermostat, bosser dur à l'école pour échapper au chômage galopant, collectionner les diplômes et les emplois de merde sous-payés, des loyers qui grimpent avec des revenus qui stagnent au mieux, toujours rogner, accepter le SMIC comme plafond de verre et renoncer, petit à petit à toujours plus de choses :

les sorties, les restos, les loisirs, les journaux, les fringues, les déplacements, les livres, les soins, le chauffage... Là, il ne reste plus grand-chose à rogner en dehors de la bouffe et du logement, mais même ce peu, ça fait encore envie aux charognards.

La récession guette les classes moyennes prévoyantes qui avaient placé leur éconocroques dans des PEA pour leur faire gicler au moins du 15 % par an ?

Vont-ils devoir renoncer à la résidence tertiaire ? Aux vacances d'entre saisons à Saint-Domingue (là où la vie des larbins est moins chère). Nous sommes des millions en face à nous être serrés la ceinture cran après cran, depuis des années, pour leur servir leur putain de 15%, puis 20, puis 30%... jamais assez et jamais envie de savoir d'où vient le fric.

C'est bien connu, quand tu ne sais pas, tu n'es pas coupable, même pas complice. Suffit de regarder ailleurs, de prendre l'oseille et d'en profiter à fond les ballons, comme Louis, le gentil retraité que décrit François Ruffin dans son livre La guerre des classes. Tout content d'avoir triplé sa mise en PEA en 10 ans et refusant de voir le lien avec l'explosion des bas salaires, des temps partiels, du chômage, des Smicards. Pas voir, tout prendre.

L'économie Gillette…

Bref, la crise, c'est la leur.

La récession, c'est un petit coup de canif dans le bling-bling, c'est juste un nouvel écrémage de vainqueurs dans le petit lot de ceux qui pensaient avoir réussi à s'extraire au-dessus de la masse laborieuse et souffrante, c'est un réajustement de compteurs.

Il ne faut pas croire que le fric a disparu. L'argent ne s'est pas évaporé, ce sont les promesses de gains anticipés sur notre travail réel qui ont été réétalonnées, un temps, sur l'économie réelle. Parce qu'ils ne peuvent finalement pas nous prendre plus de fric que celui qu'ils consentent encore à nous lâcher, fort parcimonieusement, par ailleurs.

C'est ça, la crise des subprimes. L'étonnement de voir que les pauvres payés au lance-pierre n'allaient pas pouvoir payer 2 fois leur valeur des baraques qui coûtent déjà plus d'une vie de labeur. C'est sûr, quelle surprise !!


La vraie surprise, pourtant, pour les loqueteux, ça aurait dû être de découvrir que l'argent qui manquait connement il y a quelques jours pour leur éviter de crever la bouche ouverte, cet argent aujourd'hui sort de partout pour colmater les dettes de jeu de ceux qui avaient pourtant déjà tout.

Pas de fric pour l'école, la recherche, la santé, les retraites, les banlieues, les chômeurs, les fonctionnaires. Mais 10 fois, 100 fois, 1000 fois plus de fric, comme ça, au débotté, pour combler les fouilles des banquiers. Ça, ça devrait être la putain de surprise, la vraie leçon de la crise.

Et où comptent-ils trouver tout ce pognon qui leur faisait si cruellement défaut quand on en avait besoin pour honorer de simples engagements de l'État devant les citoyens ? Ils hésitent : le livret A, le LEP... les petits bas de laine des gagne-petit. Plus une dette supplémentaire qu'il n'est plus subitement honteux de faire peser sur notre descendance. La dette pour les investissements humains, c'est mauvais. La dette pour nourrir l'ogre financier, c'est bien.

Le capitalisme, c'est comme les rasoirs Gillette : une première lame pour bien choper le pauvre et une seconde pour lui faire les poches. Puis une troisième, au cas où la seconde aurait oublié du pèze dans les coins inaccessibles. Et pourquoi pas une quatrième, pendant qu'on y est ? Pour finir d'essorer le pauvre avant qu'il ne se rétracte. Directement dans le vif.

Tout ce qui compte, c'est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. Qu'on ait bien peur et que l'on soit prêt à suivre n'importe quel dogme, du moment qu'il sort de la bouche d'un homme providentiel. Pour que l'on soit dans l'urgence, pas dans la réflexion : vite, on est dans la merde, videz vos poches... heu, mais pas vos comptes en banque (on en a encore besoin !).

Il nous faut avoir peur de la misère noire qu'annonce la crise qui déferle. Cette crise qu'ils nous agitent sous le nez comme une mulletta pour que nous ne voyons pas que les seuls perdants, c'est nous, que le fric qui est aspiré goulûment par les boites noires commodément opaques des chambres de compensation, c'est le nôtre, que leur richesse, c'est notre pauvreté, qu'ils ont absolument besoin de nous pour continuer de la même manière alors que nous n'avons pas du tout besoin d'eux pour vivre mieux.

Parce que nous n'avons pas besoin d'eux et de leur système confiscatoire mortifère, alors qu'eux colonisent nos vies pour bâtir leurs fortunes.

Pas besoin d'eux pour construire autre chose, ici et maintenant.

Et les laisser dans leur merde.

Ce n'est pas une crise, c'est une révélation. Ce n'est pas le chaos, c'est la revanche du réel. Ce n'est pas la fin, mais peut-être bien le début.

Ils vont tenter de nous vendre au prix du sang leur monnaie de singe et leurs rêves de pierre, pour perpétuer le système. Le leur. Celui qui leur profite.

La vraie révolution, c'est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout.

Merci à Merlin pour ce texte.

mardi 29 novembre 2011

SORTIR DU NUCLEAIRE : Est un choix ou un devoir?




Après la catastrophe de Fukushima en Mars dernier, le monde semble avoir redécouvert les dangers du nucléaire. Je dit redécouvrir, car le bon peuple semblait alors avoir oublié toute l'horreur de la catastrophe de Tchernobyl quelques 25 années en arrière.

Il faut dire qu'en France le nuage à l'époque n'avait pas réussi à passer les frontières (nos douaniers étaient vraiment vigilants) et de plus, le lobby nucléaire et AREVA se sont efforcé depuis à convaincre les gens que le nucléaire est sûre et bon pour l'humanité (sans parlé du fait que c'est un business très lucratif et que la France a depuis DE GAULLE fait le choix du tout nucléaire).



Mais si vous le permettez je vous propose un petit retour dans le passé du nucléaire.


    Il y a environ 150 ans débutait l'histoire du nucléaire. Plus précisément, c'est en 1841 qu'un chimiste, M. Péligot isola l'uranium. Quarante ans plus tard, le chimiste français, Henri Becquerel découvrit la radioactivité naturelle. En 1905, c'est au tour du physicien allemand, Albert Einstein, de publier sa théorie sur la relativité. En 1919, le physicien néo-zélandais, Ernest Rutherford réussit à scinder l'atome. Vingt et un ans plus tard, l'américain, Seaborg découvrit le plutonium. Le 2 décembre 1942, le premier réacteur expérimental fut mis en marche à Chicago. Le démarrage du premier réacteur nucléaire industriel se fit en 1944 sur le fleuve Columbia aux États-Unis. En 1945, deux bombes furent larguées par les Américains qui détruisirent deux villes japonaises, Hiroshima et Nagasaki. Deux ans plus tard, on mettait en marche le premier réacteur expérimental britannique. C'est en 1951, qu'un réacteur expérimental américain généra de l'énergie pour la première fois.

    Revenons quelques instants sur l'épopée du nucléaire à usage militaire, je ne vous ferais pas un cours d'histoire, car tous le monde connaît l'histoire d'Hiroshima et de Nagasaki. En revanche, peu de gens ont une réelle idée de l'ampleur d'une explosion nucléaire et l'horreur de cette arme. Je vous propose donc 3 vidéos pour comprendre ce phénomène. 
    Cette dernière vidéo démontre parfaitement les 3 effets d'une explosion nucléaire (effet de souffle, effet thermique, radiations) et montre la course à la sur puissance nucléaire des grandes puissance.
    Heureusement pour les peuples de la Terre, depuis 1945, aucune arme atomique ne fût utilisé.
    L'humanité ne fût pas pour autant totalement préserver du nucléaire. Tout d'abord parce que de nombreux pays firent des essaies nucléaires que ce soit à l'air libre ou sous terrain, libérant ainsi et dans l'atmosphère et dans les sous sols de nombreuses particules radioactives.
    Beaucoup d'entre nous se disent que ce n'est pas si grave, que le temps à passé et que tout ceci s'est dissipé dans l'air et que c'est sans danger. Et bien détrompons nous!
    Autant dire que non seulement ces radionucléides (ou particules radioactifs) sont toujours présent dans l'atmosphère mais ils le sont encore pour longtemps.
    Et comme si les essaies nucléaires ne suffisait pas, très rapidement le nucléaire civil emboîta le pas au nucléaire militaire et de nombreuses centrales civils commencèrent à pousser aux 4 coins du globe. N'oublions pas non plus le démantèlement d'une partie de l'armement nucléaire après la chute du bloc communiste qui engendra la dispersion voir l'abandon de plusieurs centaines de tête nucléaires remplies d'uranium ou de plutonium.
    Beaucoup d'entre nous se disent (et je peux le comprendre), oui mais le nucléaire civil, c'est pas dangereux, c'est pas fait pour tuer et puis ça permet de payer l'électricité moins chère. J'aimerais partagé ce point de vue, mais hélas je ne peux pas! En effet, le nucléaire civil n'est pas aussi dénué de risques qu'on voudrait bien nous le faire croire comme le montre le tableau suivant :
    Type
    INES
    Année Cas
    7 1986 Catastrophe de Tchernobyl en URSS.
    2011 Accident nucléaire de Fukushima au Japon4.
    6 1957 Catastrophe de Kychtym en URSS.
    5 1987 Accident nucléaire de Goiânia au Brésil.
    1979 Accident nucléaire de Three Mile Island aux États-Unis.
    1957 Incendie à la centrale de Windscale, depuis renommée Sellafield, au Royaume-Uni.
    1952 Accident aux laboratoires nucléaires de Chalk River au Canada.
    4 2006 Accident à Fleurus en Belgique (voir Institut national des radioéléments).
    1999 Accident de criticité de Tōkai-mura au Japon.
    1980 Endommagement d'un cœur de la Centrale nucléaire de Saint-Laurent-A2 en France5.
    1969 Fusion de 50 kg d'uranium de la Centrale nucléaire de Saint-Laurent-A1 en France lors du chargement (17 octobre).
    1969 Fusion du cœur à la centrale nucléaire de Lucens (21 janvier 1969).
    3 2008 Fuite à l'IRE de Fleurus en Belgique (25 août 2008)6.
    2005 Fuite nucléaire à Sellafield, (ex-Windscale).
    2008 Exposition d'un travailleur à une source radioactive à l'ONERA à Toulouse (18 mars 2008)5,7,8.
    2002 Fuite radioactive d'un fût transitant par Roissy (27 décembre 2001)9.
    1991 Forbach (Moselle) : trois employés intérimaires pénètrent dans un accélérateur industriel en fonctionnement et sont fortement irradiés5.
    1989 Erreur de vis dans le montage des valves de protection contre les surpressions à Gravelines.
    1981 Incendie d'un silo à La Hague (6 janvier1981)10.


    Intéressons nous à 3 exemples en particuliers.
    1. L'INCIDENT DE 3 MILES ISLAND :  Cet incident est très important car il introduit dans l'échelle des risques nucléaires la notion de "syndrome chinois". En 1979, un incident survient sur l'un des réacteurs de la centrale, suite à une succession d'erreurs et de problèmes de conception, l'un des réacteurs voit son noyau rentré en fusion. Ce dernier perce la cuve de l'enceinte de protection en raison de la chaleur produite. Se pose alors le problème théorique du syndrome chinois. C'est a dire la possibilité pour le coeur en fusion de traverser de part en part la terre pour ressortir en Chine ( hypothèse purement théorique en réalité). Aujourd'hui encore, les conséquences de cet incident ne sont pas complètement connues et sont partiellement occultées par les autorités nucléaires u.s. Cet événement tragique marque un tournant dans l'histoire du nucléaire civil. En effet, il aurait pu soit entraîner la remise en cause du nucléaire civile en raison des risques que cette technologie implique, soit entraîner l'acceptation son acceptation par la population, comme une technologie qui présente certes des risques mais qui procurent plus d'avantages que de risques. C'est hélas cette dernière option qui se confirma. 
    2. L'INCIDENT DE TCHERNOBYLEn 1986 centrale ukrainienne de Tchernobyl connu la plus grande catastrophe nucléaire civile connu à ce jour. Selon la version officielle, une série d'erreurs humaines conduisit à fusion du coeur d'un des réacteur de la centrale (comme à Three Miles Island), mais aussi à l'explosion des installations et de l'enceinte de confinement, libérant ainsi énormément de radio nucléides dans l'atmosphère. Ce nuage radio actif poussé par les vents survola une très grand partie de l'Europe, et bien qu'on n'en parle assez peu, on peu même considéré qu'il toucha dans une moindre mesure, toute la planète.
    3. L'INCIDENT DE FUKUSHIMA : Le 11/03/2011, un séisme très violent de magnitude 8.9 au moins frappe les côtes au NE du Japon, s'en suit un énorme Tsunami qui endommage les installation de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Très rapidement, les techniciens perdent totalement le contrôle des réacteurs en fonction ainsi que sur les piscines de stockage des piles de combustibles usagées. Plusieurs coeurs entrent alors en fusion, faute de refroidissement et il en découlent une série d'explosion du à l'Hydrogène libéré par la réaction nucléaire dans les coeurs en fusion. Les enceintes de confinements ne sont soient plus étanches, soit partiellement détruites libérant ainsi des doses de radiations mortelles tout autour de la centrale. 
     Je reviendrais très prochainement en détails sur le cas de Tchernobyl et de Fukushima. On peut raisonnablement conclure, à partir de ces 3 exemples (les plus connus), que si le nucléaire représente un extraordinaire potentiel énergétique, il n'en demeure pas moins une technologie extrêmement complexe. De plus ces "incidents" démontrent que les risques que représente cette technologie n'est en rien identiques aux autres domaines d'activités comme l'industrie chimique par exemple. D'une part car nous ne maîtrisons pas de façon suffisamment sécurisé le processus de production d'énergie nucléaire, d'autre part, car nous ne maîtrisons pas la filière des déchets nucléaires et que leur stockage pose aujourd'hui un réel problème non seulement pour nous, mais aussi pour les futures générations et les éco systèmes. Pour finir, les risques encourus par les populations en cas d'incidents majeurs sont considérables et il n'existe à ce jour quasiment aucuns moyens de stopper ce processus. Les radiations provoquent évidemment des brûlures atroces,
    mais aussi des maladies comme les cancers de la thyroïde entre autre, mais elles provoquent à plus long terme des mutations génétiques tant sur les animaux que sur les humains et même les végétaux.
    On ne peut néanmoins pas évoqué le problème du nucléaire sans parlé des emplois que cette filière génère, pas plus qu'en ignorant le coût qu'engendrerais un arrêt de la filière. 
    Combien d'emplois sont liés à cette filière en France?
    Que représente le nucléaire en France par rapport à nos voisins européens?
    Que couteraient chaque scénario à la France?  
    Combien de Français souhaitent sortir du nucléaire?
    Nos dirigeants ne cessent de nous affirmer que sortir du nucléaire entraînerait une augmentation massive du prix de l'électricité pour les usagers et que le coût du Kw/h en France est l'un des plus bas grâce au nucléaire, qu'en est il en réalité?
    On se rends compte au travers de ces documents, que la filière nucléaire, permets à la France de maintenir le coûts de l'électricité assez bas et qu'elle réduit considérablement  sa dépendance énergétique.
    On comprends alors tout l'enjeu d'une réflexion sur une réorientation de la politique énergétique française, pour éviter que les dépenses du pays en matière d'énergie ne s'envolent de manière exponentielle, surtout en cette période de crise et de restriction budgétaire.
    Mais nous devons aussi nous poser la question de ce que coûte une catastrophe nucléaire, en terme de démantèlement des structures endommagées et de décontamination.
     On sait par exemple que la catastrophe de 3 Miles Island a duré jusqu'en 1993 et a coûte 973 millions de $.
    Pour Tchernobyl voici les données selon Wikileak. Destiné à durer 30 ans, le sarcophage de mélange de béton et de plomb construit à la hâte par les russes a coûté 18 milliards de dollars. Avec l'aide d'un financement européen, il a été entrepris de le remplacer par une structure métallique prévue pour tenir un siècle. En 2011, plus de 1,5 milliards de dollars sont encore nécessaires pour la construction du nouveau sarcophage à la centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl33. Sur 30 ans, plusieurs rapports cités par l'IAEA estiment le coût de la catastrophe de Tchernobyl à plusieurs centaines de milliards de dollars34. Pour sa part, le directeur de Greenpeace France, Pascal Husting, chiffre le coût total de Tchernobyl à 1 000 milliards35
    On estime environ à 985.000 le nombre de victimes directes de cette catastrophe et on ignore le nombre exact de personnes touchées de part le monde par les retombée de Tchernobyl.
    Devant la portée des dangers liés à la filière nucléaire, on ne peut se contenter de mettre dans la balance les emplois crées par cette filière, ni même le coût de démantèlement de cette filière industrielle, pas plus que le coût engendré par le passage à d'autres énergies de substitution. Je ne suis pas un activiste anti nucléaire, je suis juste un citoyen qui s'interroge sur la pertinence de cette filière et je réalise que toute ces histoires soit disant économiques, ne sont rien en comparaison des risques qu'engendre cette énergie et son utilisation, tant au niveau civil qu'au niveau nucléaire et ce pour toute la planète. A quoi nous servira de préserver des emplois ou de faire des économies ou de réaliser des profits, lorsque la radioactivité aura stérilisé toute vie sur Terre?

    VERITES ET CONTREVERITES SUR LE CALENDRIER MAYA

    2012 MARQUE T IL LA FIN DU CALENDRIER MAYA?







    Tout d'abord un peu d'histoire, afin de mieux cerner cette civilisation.
    Les premiers mayas sont apparus aux environs de -2000 avant JC et leur civilisation s'est éteinte officiellement en 1697, après que la capitale ITZA fut prise par les espagnole et tous les chefs mayas présents exécutés.

    On assimile souvent à tord la notion d'empire Mayas avec les civilisations méso–américaines.
    En réalité la culture maya se situe dans la zone du Yuccatan essentiellement ainsi que dans le Belize. Cette culture méso-américaine regroupe en réalité plusieurs tribus telles que les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Chichimèques etc.... qui se sont succèdées dans la période allant de -2500 à environ 1700.




    Mais revenons à ce qui nous intéresse et attachons nous aux Mayas et leur fameux calendrier.
    Nous savons que de tout temps et dans toute civilisations, le concept de calendrier renvoie à des notions d'astronomie et de mathématiques.
    Qu'en est il chez les Mayas?




    ASTRONOMIE ET MATHEMATIQUES


    On peut affirmer que bien que n'ayant pas inventer la roue, les mayas avaient de très bonnes notions en astronomie, et leur compréhension du ciel n'avait probablement rien à envier à la notre.

    Ils avaient une idée assez précise du mouvement du Soleil, de la Terre et de la Lune. Leur année solaire étant estimée à 365 jours et leur lunaison à 29,53 jours.

    Ensuite, concernant les mathématiques, les Mayas avaient également de solide connaissances. Leur système de numération était en base 20 (On pense que les mayas se servaient à la fois de leurs orteils et de leurs doigts pour compter). Les nombres étaient représentés par un système de point et de barre.




    Il est important aussi de noter que les Mayas avaient l'usage du zéro, dont nous avons nous même hérité bien plus tard de la tradition Indienne via les invasion musulmanes. Cependant si chez nous le zéro est synonyme de commencement, chez les Mayas il était plutôt synonyme de fin.

    Voyons à présent comment se construit ce fameux calendrier.



    LE CALENDRIER MAYA


    La première chose à savoir c'est qu'il n'existe pas un seul et unique calendrier maya mais deux calendriers principaux avec des fonctions bien distincts et basés sur des cycles différents.

    Le premier est un calendrier religieux connu sous le nom de TZOLKIN.
    Une année religieuse comptait 260 jours répartit en 13 périodes de 20 jours.
    Les 20 jours de chaque période étaient associés à 20 glyphes différentes et mise
    en relation avec des divinités, ou des animaux ou encore des objets sacrés.
    Ces 20 jours qui constituaient la base de chaque cycle se voyaient affecter par cycle un signe numératif (cf tableau plus haut).

    Comment étaient associés les jours et les numéros ? En déroulant les jours du calendrier et en leur affectant un nouveau numéro. Lorsqu'on arrivait au numéro 13, on enchaînait à nouveau par le numéro 1. Au bout de 260 jours, le cycle était bouclé.
    La façon la plus imagée pour se représenter ce déroulement est d'imaginer deux roues d'engrenage qui tournent



    Le second calendrier maya a lui surtout un fonction agricole et civile, il est connu sous le nom de HAAB.
    Une année civile comportait 365 jours découpés en 18 périodes de 20 jours appelées
    « UINAL » auxquelles on ajoutait 5 jours en fin d'année.
    Là aussi chaque période était associé à des divinités en rapports avec des manifestations civiles ou agricoles.
    Les jours additionnels étaient appelés UYAEB. Ensuite chaque jour était numéroté de 1 à 19.





    Les deux éléments de mesure du temps ne sont pas à proprement parlé des calendriers, mais plutot des outils de repère dans le temps.

    Viens ensuite ce qu'on pourrait appelé le Compte Calendaire. Les mayas utilisaient simultanément les deux calendriers et chaque jour était désigné par une double lecture. Cette double lecture ne se retrouvant qu'une fois tous les 52 ans Haab ou tous les 73 ans Tzolkin.





    Viens Enfin le Compte Long. Il a pour fonction de dater les jours à partir d'une origine et de façon linéaire cette fois ci. Ce système de mesure comprenait plusieurs unités de période symbolisées par des glyphes elles aussi.





    Comme on peut le voir sur le schéma ci dessus, le compte long s'exprime sous la forme d'une série de 5 chiffres séparé par des points, suivi de la date du compte calendaire.

    Donc avant de pouvoir aller plus loin, il nous faut déterminer à quelle date corresponds la date de début du cycle long sur notre calendrier grégorien.

    Et là deux options s'offrent à nous :



    1/ Utiliser un convertisseur en ligne (ce qui comporte un risque d'erreur)

    On peut trouver un convertisseur de ce type à l'adresse suivante :


    En rentrant la date longue sous le format 0.0.0.0.0 on obtient comme correspondance Grégorienne la date du 11 Aout 3113 avt J.C


    2/ Trouver un point de référence historique

    Prenons donc l'exemple de la plaque dites de LEYDE. Cette plaque fut découverte en1864 au Guatemala.




    8 baktum = 8 X 144 000 j....................................1 152 000 j
    14 katum = 14 X 7 200 j........................................100 000 j
    3 tun = 3 X 360 j......................................................1 080 j
    1 uinal = 1 X 20 j..........................................................20 j
    12 kin = 12 X 1 j...........................................................12 j
    soit................................................................. 1 253 912 j





    Il faudrait ensuite chercher à quelle date fut gravé cette pierre pour obtenir un point de référence historique et decliner ensuite le compte long à partir de cette référence pour trouver à quelle date correspondrait le compte long de 0.0.0.0.0



    Faute de moyens scientifique à ma disposition je m'en suis donc remis à la première option.
    Nous allons maintenant tenter de suivre le raisonnement qui à amener certaines personnes à affirmer que le calendrier Maya prenait fin le 21/12/2012.



    Pour cela nous allons partir de leur postulat de départ qui est le suivant :
    Le cycle long maya commencerait le 0.0.0.0.0/4AHAU/8Cumku pour se finir le 13.0.0.0.0/4AHAU/3 Kankin
    Tachons tout d'abord de décortiquer ces dates :



    4 Ahau = 20 eme jour du 4 mois Tzolkin = le 100 ème jour religieux
    8 Cumku = 9 jour du 18eme mois Haab = 349 jour civil
    On sait qu'il faut 13 Baktun pour qu'un cycle soit complétement achevé.
    13Baktun c'est : 20x13 katun = 260 katun
    260 katun = 20x260 tun = 5200 tun
    5200 tun = 360jx5200 = 1872000 jours



    Donc on sait que un cycle est égale à 1872000 jours soit 5128,76 ans
    Donc dans leurs analyse les pro 2012 se sont dit :



    Date de départ du cycle long maya 0.0.0.0.0 4Ahau 8 Cumku donc le 11Aout -3113.
    Si on rajoute 5128, 76 ans on tombe sur,...... et non pas sur 2012 mais sur 2015
    Qu'à cela ne tienne on va affirmer que c'est en 3116 av JC comme ça ça tombera juste



    On se rends d'ores et déjà compte que le calcul ne tombe pas juste. Mais ce n'est pas la seule erreur qui fut commises.
    Rappelez vous le Haab est composé de 18 période de 20 jours plus un 19eme de 5 jours en fin d'année.
    Donc dans notre précédent calcul sur la durée de 13 baktun, nous avons oublié quelquechose.



    13 baktun = 260 katun = 5200 tun = (5200x18uinal)x20jours = 1872000 jours
    Sauf que l'année civile du Haab est composé de 365 jours et pas de 360 jours il faut donc rajouter 18x5 jours
    On obtient donc ((18x20)x5200) + ((18x5)x5200) = 1872000 + 26000 = 1898000 jours qui compose un cycle haab de 13 baktun.



    1898000 jours/ 365 jours = 5200 ans
    UN CYCLE DE 13 BAKTUN REPRESENTE DONC 5200 ANS ET NON 5128 ANS
    On retrouve bien d'ailleurs la même chose si l'on divise 1872000 jours par 360 jours (ce qui correspond à 20 uidal) et non par 365 jours.
    A noter également que ce calcul ne tiens pas compte des années bisextiles dans le calendrier grégorien.



    Donc à présent en prennant comme date départ du cycle long maya le 11/08/-3113 et si on y ajoute 5200 ans on trouve l'année 2087 et non l'année 2012.
    Enfin pour finir je voudrais vous rappeler que le peuple maya a commencé à se développer aux alentours de -2000 avant JC. Donc comment un calendrier pourrait il avoir commencer avant même que s'est créateur ne soit apparu?


    Je compléterais cet article d'ici très peu de temps




















    lundi 28 novembre 2011

    L'INSTITUT POUR LA JUSTICE : Vraie initiative citoyenne ou manipulation éléctorale

    Comme beaucoup d'internaute, vous avez sans doute reçu récemment un mail de l'institut pour la Justice dans lequel vous avez pu visionner une vidéo, très touchante d'ailleurs, suite à laquelle, on vous invite à signer une pétition, visant à proposer des mesures de réformes judiciaires qui seront proposées à tous les candidats à l'éléction de 2012.

    http://www.pacte2012.fr/video.html

    Comme beaucoup d'entre vous après avoir visionner cette vidéo, j'ai lu les propositions et j'ai signé cette pétition.

    Cependant, après coup, j'ai voulu en savoir plus pour cet "INSTITUT POUR LA JUSTICE". J'ai donc visité le site : http://www.institutpourlajustice.com/ et j'ai fait des recherche sur Google.
    Je me suis très vite aperçu, que cette association était sujet à polémique et ce depuis 2009 comme le démontre le lien suivant : http://robindeslois.org/?p=3059.

     En allant sur le site de "'INSTITUT POUR LA JUSTICE", je me suis intéressé à la rubrique "CONTACT" du site. Trois noms apparaisent :

    - Laurence HAVEL Secrétaire Générale
    - Xavier BEBIN Délégué Général
    - Yannick TWAROGOWSK

    Intéressons nous tout d'abord à Mme Laurence HAVEL, une simple recherche sur Google permet d'acceder directement au lien suivant : http://francaisdefrance.wordpress.com/tag/laurence-havel/.
    Je vous laisse apprécier la richesse du site et l'orientation politique de ce site, ainsi que la nature des articles qui y sont proposés.
     Il est intéressant de noter que l'ont retrouve dans les tags le nom de Bruno Beschizza, qui est déjà cité dans l'article du site Robin des lois. Je reviendrais un peu plus tard sur ce personnage.

    Intéressons nous maintenant à Xavier Bébin, une simple recherche sur Google, une fois de plus nous permet d'atterir directement sur le site de Bruno Gollnisch : http://www.gollnisch.com/mot- cle/xavier-bebin/.
    On peut également trouver un lien en référence avec l'ouvrage de ce monsieur qui fait l'apologie de l'utilitarisme ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeremy_Bentham).

    En nous intéressant maintenant à Yannick Twarogowski, on remonte via une connexion sur copain d'avant à
    l'UNI, mouvement universitaire clairement de droite dont la devise est "Par l'éducation, pour la Nation".
    http://www.uni.asso.fr/spip.php?auteur93859

    Revenons à présent à Mr Bruno BESCHIZZIA.
    Nous savons de lui que c'est un ancien policier, qu'il était secrétaire général du syndicat policier Synergie et qu'il fut promut en tête de liste des régionales 2010 pour le dpt 93 sous la pression de Mr Claude GUEANT.
    http://www.lexpress.fr/region/ile-de-france/dans-le-93-debuts-laborieux-pour- beschizza-policier-et-franc-macon_847680.html.
    Quid de cette affirmation d'appartenance à la Franc Maçonnerie? http://www.lesindiscrets.com/article-10727-francs-macons-gueant-use-des-passe- droits-de-la-republique.html.
    On découvrira aussi les liens entre cet individu et "l'Institut pour la Justice" à cette adresse http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=bruno%20beschizza %20institut%20pour%20la%20justice&source=web&cd=2&ved=0CCQQFjAB&url=http%3A%2F %2Fwww.publications-justice.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F15781%2F116525%2Fversion %2F1%2Ffile%2FEntretien%2520B%2520Beschizza%2520IPJ.pdf&ei=bBTRTsW- OYSN4gTsxehM&usg=AFQjCNG-sag1A3s6R4535ldJe2Ox1-3ndQ&cad=rja

    On se rends compte que cette interview a été mené par Xavier BEBIN.

    Finalement que devons nous retenir de cette histoire?

    Une fois encore, l'opinion publique est manipulée à des fins politique à l'approche des élections.
    Tout d'abord, on se sert de l'histoire édifiante d'une famille qui a connu un drame épouvantable et pour laquelle la justice n'a clairement réparé le préjudice, pour amener les gens en les plaçant sur le terrain de l'émotionnel, à ne pas se poser de question et à soutenir un mouvement douteux.
    Afin de rassurer le citoyen, on utilise des terme qui inspire la confiance, comme le mot "Institut" qui renvoie directement dans l'inconscient aux institutions donc à l'Etat. Ce faisant on s'octroie de facto une certaine légitimité qui n'as pas de réel fondement.

    Sur le fond, on retrouve derrière cet "Institut", des personnages dont les connexions avec l'extrême droite d'une part, les forces de police, le monde politique et le milieu maçonnique de l'autre ne font aucun doute.
    Tous les éléments sont donc réunis pour mettre en place une manipulation de l'opinion publique dans le cadre de projets présidentielles de Mr Sarkozy, qui ne manquera pas après avoir placé ses pions sur l'échiquier de nous ressortir sa propagande sécuritaire et ses effets de manches quand à une réforme de la justice.
    Le tout étant appuyé par de multiples faits divers horribles ayant eu lieu ces derniers sur fonds de laxisme de la justice et de criminels multi récidiviste.